Description
Les auteurs
Saint-Cyriens, le lieutenant-colonel Le Flem et le chef de bataillon Oliva sont brevetés de l’École de guerre. Respectivement chasseur alpin et chasseur parachutiste, ils ont participé à de nombreuses opérations, notamment en Afghanistan et en Afrique.
Format
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ElsM –
La liberté de ton de ce bouquin mérite d’être soulignée. Il se lit très bien (Le premier chapitre est peut être un peu long).
Pour moi, ce livre est une veritable référence en matière de réflexion sur les OPEX.
Tout le monde devrait l’avoir dans sa bibliothèque.
Vivement recommandé !
Lecteur –
Forts de leur expérience opérationnelle et soucieux de comprendre ce “sentiment d’inachevé” généré par des succès gâchés, les auteurs décortiquent avec finesse les ressorts qui font qu’une opération militaire est efficace ou non. Cette notion même d’efficacité est questionnée, car elle se rapporte d’abord à un but : que veut-on ? Instaurer une paix durable ? S’assurer d’un sursis de quelques années ? Les armées ont un rôle, mais la décision de l’engagement vient du politique.
Les deux auteurs pointent donc des carences, cherchent à tirer des enseignements et proposent un certain nombre de pistes qui mériteraient d’être explorées. Il est souhaitable que ce livre ne demeure pas une petite pépite confidentielle mais qu’il soit posé sur les chevets de nos décideurs. Il est évident qu’on peut faire mieux.
Marty Seb –
C’est un livre que j’ai lu avec plaisir et qui apporte vraiment sa contribution aux réflexions sur les opérations militaires en cours.
Les deux auteurs nous livrent une réflexion particulièrement aboutie sur l’impression que la France n’arrive pas à finir ses guerres.
Alors, que les interventions militaires sont initialement soutenues par tout le monde (opinion publique, politiques, etc.), lorsque l’essoufflement vient, les militaires se trouvent un peu seuls en première ligne. Se pose la question de la gestion de la durée, des objectifs politiques (clarté), des stratégies interministérielles (encore en silo), des alliances ad hoc qui sont créées (mais avec des égoïsmes), de la perception de la légitimité par tout le monde, à commencer par la population locale. Les ministères n’avancent pas de façon coordonnée. Voire, ils se méfient les uns des autres. Les moyens ne sont pas concentrés quand ils devraient l’être et inversement. L’aversion au risque devient contre-productive.
Les auteurs font une analyse pointue de ce qui ne marche pas, distribuant assez équitablement les bons et les mauvais points. Sans être subversifs, ils mettent bien le doigt sur les difficultés qui sont rencontrées, permettant au lecteur de comprendre pourquoi les narratifs officiels ne collent pas avec le ressenti. Au-delà, ils formulent aussi des propositions intéressantes qui ne sombrent pas dans l’angélisme.
“La guerre, c’est une chose trop grave pour être confiée aux militaires”, disait Clémenceau. Il avait raison : c’est seulement en liant étroitement le niveau politique et le niveau militaire qu’on peut remporter la victoire. Pour autant, il semble qu’on aurait parfois intérêt à sortir des certitudes et à écouter un peu plus ceux qui sont réellement engagés dans nos guerres.
Gif Gi –
Je ne vais pas réécrire ce que les autres lecteurs ont déjà exprimé et que je partage. On glisse sans coup férir dans les pages de ce livre, qui se dévorent les unes après les autres. Chapeau bas.